La nutrition
28 mai 2025
Cette série spéciale a pour objectif d’éclairer les changements physiologiques qui accompagnent les quatre phases du cycle menstruel, et de montrer en quoi la micronutrition peut soutenir ces variations naturelles. Il ne s’agit pas de suivre des règles strictes, encore moins de se contraindre, mais plutôt d’explorer une façon de manger plus alignée avec son propre rythme interne.
Chaque article est consacré à une phase spécifique du cycle, avec ses particularités hormonales et ses besoins micronutritionnels. Vous pouvez les lire dans l’ordre, pour une vision complète, ou bien de façon indépendante selon vos besoins du moment.
Voici les 5 épisodes de la série :
Si vous prenez une contraception hormonale, vous pouvez ressentir des signaux différents de ceux présentés ici. Par ailleurs, les cycles ne sont jamais parfaitement identiques : ils peuvent évoluer d’un mois à l’autre, influencés par des facteurs tels que le stress, l’exercice physique ou l’hygiène de vie. Enfin, chaque corps est unique. Les besoins nutritionnels varient selon de multiples paramètres : métabolisme, génétique, état de santé général, entre autres.
Le cycle menstruel se divise en quatre phases successives, chacune marquée par des fluctuations hormonales spécifiques. Ces variations influencent à la fois le corps, l’énergie et les besoins physiologiques.
Traditionnellement, elle est présentée comme la première phase du cycle, car elle correspond aux jours 1 à 7 environ. En réalité, elle conclut un cycle ovulatoire lorsqu’il n’y a pas eu de fécondation.
Elle marque le début du cycle. L’endomètre, la muqueuse qui tapisse l’utérus, se détache et s’évacue sous forme de règles.
À ce moment-là, les niveaux d’hormones sont très bas. L’œstrogène et la progestérone chutent, ce qui provoque les menstruations. Le cortisol, l’hormone du stress, peut être plus présent si les règles sont douloureuses.
Elle commence à la fin des règles. Les ovaires se remettent au travail et commencent à produire de l’œstrogène.
Cette hormone aide l’endomètre à se reconstruire et prépare le corps à l’ovulation.
La LH (hormone lutéinisante) commence à augmenter doucement. Elle jouera un rôle clé au moment de l’ovulation.
Un seul follicule arrive à maturité et libère un ovule : c’est l’ovulation. Contrairement à une idée reçue, elle ne survient pas systématiquement au 14e jour. Durant cette courte phase, les taux d’œstrogène et de testostérone atteignent leur maximum. Un follicule arrive à maturité et libère un ovule : c’est l’ovulation.
Après l’ovulation, le follicule vidé devient le corps jaune, qui produit une autre hormone : la progestérone.
Elle aide à préparer l’utérus à une éventuelle grossesse. Elle a aussi un effet calmant sur le corps.
Si la fécondation n’a pas lieu, la progestérone chute, ce qui mène à un nouveau cycle.
Le cortisol peut remonter en cas de stress ou de syndrome prémenstruel, ce qui peut aggraver les symptômes.
Mais alors, comment ces fluctuations hormonales influencent-elles nos besoins nutritionnels tout au long du cycle menstruel ? C’est ce que nous verrons dans les articles suivants.
Et bien, maintenant que vous avez un aperçu des quatre phases du cycle menstruel et de leurs spécificités, il est temps de plonger dans le cœur du sujet : comment adapter son alimentation à chaque étape pour soutenir son énergie, son équilibre hormonal et son bien-être global.
Dans le prochain article, nous commencerons par la phase menstruelle : une période où le corps a besoin de douceur, de micronutriments ciblés et d’une alimentation qui apaise l’inflammation tout en soutenant la récupération.
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